Avant de pouvoir expliquer ce qu'est l'Hémostase, il faudrait replacer cette question dans son contexte.

La biologie est composée de plusieurs disciplines (l'hématologie, la biochimie, la virologie, la bactériologie, la biologie moléculaire...). Notre domaine d'expertise se situe dans la famille de l'Hématologie (science des maladies du sang).

Avant d'arriver au cœur du sujet et pour mieux comprendre notre activité, nous vous proposons une explication simple, mais complète, d'un élément essentiel dans la recherche des maladies de l'Hémostase : le sang.

Thrombophilie – Quelles sont les complications de la maladie ?


La complication la plus grave est l'embolie pulmonaire (EP). Il s'agit de l'oblitération totale ou partielle du réseau artériel pulmonaire, suite à la migration dans la circulation du caillot constitutif de la TVP. La mortalité associée à l'embolie pulmonaire reste importante.

Les signes cliniques de l'embolie pulmonaire sont également peu spécifiques :

  • douleur thoracique,
  • dyspnée,
  • tachycardie,
  • cyanose,
  • fébricule,
  • insuffisance cardiaque droite,
  • épanchement pleural.

Le recours à la mesure du taux de D-Dimères peut permettre d'exclure le diagnostic de l'EP. Le diagnostic de certitude repose sur l'utilisation de l'imagerie (scanner angio-spiralé).

Le syndrome post-thrombotique constitue la complication la plus fréquente de la TVP. Les symptômes peuvent être modérés :
 
  • lourdeur des jambes,
  • crampes,
  • œdème vespéral,
  • varices,
  • claudication veineuse,
  • troubles trophiques cutanés (dermo-hypodermite, ulcère de jambe).

Enfin, la récidive est possible. Elle est plus fréquente si le facteur de risque ayant précipité le premier événement est permanent (tel qu'un cancer) que si celui-ci est transitoire. Par ailleurs, l'absence de thrombus résiduel et un taux de D-Dimères normal, trois à quatre semaines après le début du traitement, pourraient constituer des indicateurs de risque faible de récidive.